Histoire et Culture du Libre

Le domaine Publique



1. Notion de bien Public :

Un bien public est, en science économique, un bien ou un service dont l’utilisation est non-rivale et non-exclusive.

Ainsi le contrôle des épidémies ou la défense nationale sont des archétypes de bien public. La biodiversité est un autre exemple, encore plus global et planétaire1.

Concrètement cela signifie qu'il y a pour les utilisateurs intéressés par un tel bien une situation particulière doublement caractérisée 2 :

non-rivalité : la consommation du bien par un agent n'a aucun effet sur la quantité disponible de ce bien pour les autres individus, par exemple, le fait que je respire ne prive pas les autres d'air.

non-exclusion :
une fois que le bien public est produit, tout le monde peut en bénéficier.

Exemple: le fait qu'un automobiliste regarde un panneau de circulation n'empêche pas un autre de le faire.

Exemple d'exclusion : le prix demandé peut interdire l'accès à une plage privée, à des vacances ou à des produits alimentaires de base comme la viande, les produits frais, les loisirs, les soins. Ceux qui ne peuvent pas payer sont exclus.

2. Notion de patrimoine :

" D'abord synonyme de l'ensemble des biens de la famille, le patrimoine incarne aujourd'hui l'héritage commun d'une collectivité. Le succès populaire des journées du Patrimoine révèle l'engouement de notre société pour cette notion qui dépasse la simple image du " monument historique ". L'intérêt s'est largement porté depuis quelques années sur de nouveaux domaines, comme les patrimoines industriels, rural, ethnologique, qui concernent tant les traditions, les modes de vie que les arts populaires.

Le besoin actuel est plus profond qu'un simple intérêt historique pour les traces du passé. Il procède de cette nécessité essentielle de s'approprier le passé et le présent pour mieux concevoir l'avenir à travers un regard actif sur notre environnement artistique et culturel. "

3. Notion de biens communs

Le bien commun, en philosophie, correspond à un partage de ressources ou d'intérêts qui soudent les membres d'une communauté et participe à son existence.

Si une réflexion philosophique sur ce qui nous constitue en tant que communauté s'est amorcée dès Platon, le concept de bien commun est thématisé pour lui-même à partir de Thomas d'Aquin.

Ce concept s'avère plus ou moins transversal selon les auteurs, qui l'articulent à une réflexion sur l'ordre social, la notion de propriété ou la vie vertueuse.

lundi 31 mars 2014

À PROPOS DE LANGOER

LangOER vise à améliorer l'enseignement et l'apprentissage des langues moins utilisées par les REL / OEP

À PROPOS DE LANGOER

Réseau de 3 ans (Janvier 2014 - Décembre 2016) soutenu par l'action KA2APPARTEMENTS Langues du Lifelong Learning Programme, Commission européenne
 
Comment peut-langues moins utilisées, y compris les langues régionales et minoritaires, bénéficient de pratiques éducatives libres (OEP)? Comment peut-on les ressources éducatives libres (REL) être en forme pour promouvoir la diversité linguistique et culturelle en Europe?Quelles politiques sont favorables à l'adoption de la qualité des REL dans les communautés les moins utilisés de la langue?
 
Langues moins utilisées sont confrontés au risque de dépendance linguistique / culturelle dans l'évolution rapide des REL / OEP paysage actuellement dominé par l'anglais. Le réseau de LangOER répond aux besoins des deux principaux groupes cibles: les éducateurs et les décideurs politiques. Pour les premiers, le projet offre en face-à-face et des sessions de formation en ligne en 7 langues, visant à sensibiliser des REL / OEP et couvrant la création et l'utilisation des REL multilingue et interactive. Pour ces derniers, le renforcement des capacités vise à travers des événements paneuropéens experts, un soutien politique et des mécanismes de consultation visant à surmonter les obstacles à l'adoption des REL.
 
Le partenariat consiste en un ensemble d'acteurs clés: une organisation mondiale pour l'éducation ouverte et à distance, un consortium de 30 ministères européens de l'éducation liée à la plus grand réseau d'écoles européennes, un centre de recherche sur le multilinguisme / réseau d'écoles multilingues dans les domaines de la minorité linguistique en Europe, les universités avec activité de R & D et une forte portée locale et nationale, et les entreprises ayant une expérience de l'activité e-learning de qualité au niveau européen.
Activités se traduira par des études comparatives, des documents de prise de décision et une vitrine des meilleures pratiques. Avant tout, ils seront nourris par et en direct de carburant en streaming conférences, webinaires, une concurrence des prix et des discussions de réseau basé sociaux. Véritable défi du réseau est d'améliorer la variété linguistique et culturelle que l'Europe est fier, sur la scène internationale de l'éducation ouverte.
 
Les principales conclusions seront publiées en EL, FR, LV, LT, NL, PL, SE et le frison. Impact sur le réseau est garantie par le potentiel de diffusion des membres du projet, en particulier LangOER pan-européennes et les réseaux internationaux.
 

Partenariat

  • Fryske Académie, Pays-Bas (coordination du projet)
  • Web2learn, Grèce (gestion de projet)
  • European Schoolnet, Belgique
  • Université de Göteborg, Suède
  • Jan Université Dlugosz, Pologne
  • Université Mykolas Romeris, Lituanie
  • Conseil international pour l'éducation ouverte et à distance (CIED), la Norvège
  • Fondation européenne pour la qualité en e-learning, Belgique
  • Rezekne établissement d'enseignement supérieur, de la Lettonie

DERNIÈRES NOUVELLES DU BLOGUE LANGOER :  

  • lien Webinar (19/03/2014)
    Voici le lien vers notre webinaire du 14 Mars! Le son commence d'abord au bout de 7 minutes dans le webinaire (quand Anne commence à parler!) Mais vous pouvez voir les diapositives et aussi le chat tout le temps: https://connect.sunet.se/p1njvdjp04a/
  • Merci pour contribuer avec entrée très intéressant dans le webinaire Ouvrir Ed semaine! Certaines questions cruciales vraiment été élevés et nous allons continuer nos discussions. Par exemple précieuse contribution de certaines initiatives stratégiques en estonien. Aussi pays de Galles a lancé des travaux que nous nous réjouissons de la suite. L'année prochaine OER2015 sera hébergé au Pays de Galles. [...]
  • Rejoignez-nous en ligne à la Semaine d'éducation ouverte le vendredi 14 Mars 11:00-12:00! Dans le webinaire, nous allons discuter des dimensions multilingues de REL où quelques projets nationaux de REL traitant des langues moins utilisées seront portées comme exemples, l'un de Gallois et un de l'estonien. Les questions suivantes seront abordées: Quelles sont les possibilités [...]

vendredi 28 mars 2014

Retour Hangout Isabelle Ramade Vendredi 28 Mars 2014

Conditions d'utilisation WIKIPEDIA

Conditions d’utilisation


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Ceci est un résumé des Conditions d’utilisation.
Avertissement : ce résumé ne fait pas partie des Conditions d’utilisation et n'a pas valeur juridique. C'est uniquement un guide pratique qui aide à leur compréhension, dans un langage plus aisé à lire que le langage juridique du document complet.

Une partie de notre mission est :
  • d'offrir la possibilité et inciter les personnes partout dans le monde à développer du contenu éducatif, soit en le publiant sous licences libres, soit en le dédiant au domaine public ;
  • de diffuser ce contenu efficacement et globalement, et ce gratuitement.

Vous êtes libre de :
  • Lire nos articles et autres médias, gratuitement.
  • Réutiliser nos articles et autres médias sous licences libres.
  • Contribuer à et modifier nos différents sites et Projets sous licences libres.

Sous les conditions suivantes :
  • Responsabilité — Vous êtes responsables de vos modifications (puisque que nous ne faisons qu’héberger votre contenu).
  • Courtoisie — Vous restez poli, courtois et respectueux, et vous ne vous livrez pas à des attaques contre les autres personnes.
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La Fondation Wikimedia ne détient des droits sur à peu près aucun des contenus présents sur les sites Wikimedia — ces contenus appartiennent à leurs auteurs respectifs. Cependant, la plupart de ces documents sont librement réutilisables (version en cours de traduction vers le français) sans qu'il soit nécessaire d'obtenir une permission spécifique en fonction des termes de la licence sous laquelle ils se trouvent — vous n'avez donc normalement pas besoin de demander une permission expresse.

Bien que les informations concernant les droits d'auteur et la licence applicable qui sont indiquées sur chaque document soient censées être correctes, la Fondation Wikimedia ne garantit en aucun cas leur validité. Si vous décidez de réutiliser des fichiers issus de Commons, vous devriez vérifier par vous-même la nature des droits d'auteurs de chaque image, de la même manière que si vous obteniez ces images à partir d'autres sources.

Étant bien entendu que :
  • Vos contributions sont libres — vous placez vos contributions et modifications de nos sites sous licences libres et ouvertes (à moins que votre contribution ne soit dans le domaine public).
  • Absence d'avis professionnel — le contenu de nos articles et de nos autres projets est uniquement à titre d'information, et ne constitue pas l'avis d'un professionnel.
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Les contraintes légales

Les contraintes légales



Comme tout contrat, les licences libres tirent leur force de la Loi : du droit d'auteur en premier lieu, et du contrat en deuxième lieu (puisque si le contrat a effectivement valeur de Loi entre les parties, c'est bien parce que celle-ci est inscrite dans l'article 1142 du Code civil).

Ainsi, il ne faut pas croire que les parties sont libres de s'émanciper des règles des dispositions légales susceptibles de leur être opposées. Tout au plus, le caractère gracieux de la plupart des exploitations permet de relativiser certaines obligations (notamment de garantie et de responsabilité), mais il faut néanmoins prendre en considération les Lois applicables.


Les qualifications tirées du droit d'auteur


Les parties ne pouvant a priori y déroger, il faut envisager les qualifications du droit d'auteur.

L'œuvre de collaboration


Il s'agit du cas le plus courant dans le domaine des œuvres libres : plusieurs auteurs créent ensemble une œuvre, chacun apportant sa pierre à l'édifice.

Juridiquement, l'œuvre de collaboration (L 113-2 CPI) est une œuvre dans laquelle sont ajoutés les apports de différents auteurs lors de sa conception — chacun de ces apports ayant concouru à la création. Tous les auteurs sont alors cotitulaires des droits sur l'œuvre finale et toute décision la concernant devra se faire à l'unanimité.


La collaboration peut être indivise lorsque les apports ne peuvent être détachés, et divise lorsqu'ils peuvent l'être, à la triple condition que l'exploitation isolée d'un apport ne porte pas atteinte à l'exploitation de l'œuvre commune.


Une politique cohérente est indispensable dans ce cadre de création, l'idéal étant que les auteurs se rejoignent sur une licence libre commune s'appliquant sur le tout comme sur leurs propres contributions. En effet, ils sont ici dans une situation confortable où les coauteurs sont déterminés et où une licence peut être choisie sereinement ; alors qu'une modification ultérieure sera rendue difficile par l'éventuel éclatement des contributeurs, et le consentement nécessaire de tous les nouveaux contributeurs.

L'œuvre collective


Une œuvre collective (L 113-2 et L 113-5 CPI) est une œuvre qui réunie pluralité d'apports tout en étant in fine la propriété d'un seul, l'initiateur.


Cette qualification se retrouve donc lorsqu'une œuvre est créée à l'initiative et sous la direction d'une personne, physique ou morale, et que la fusion des contributions entraîne l'impossibilité d'attribuer à chaque auteur des droits distincts sur l'ensemble.


Il s'agit de la seule hypothèse où une personne morale peut, en France, se retrouver auteur ab initio.


Cette qualification, si elle est intéressante pour les entreprises ou de manière plus générale pour regrouper tous les droits en une main, est en pratique très peu retenue en raison des critères stricts qui la définissent. Si cette qualification n'est pas mise en place, l'œuvre est alors qualifiée d'œuvre de collaboration (voir ci-dessus).

Œuvres composites et œuvres dérivées


Il s'agit ici de deux qualifications qui, en droit, n'emportent logiquement aucune différence, mais qui sont utilisées finement par quelques licences libres pour adapter leur étendue.

L'œuvre composite


Elle est définie comme « l'œuvre nouvelle à laquelle est incorporée une œuvre préexistante sans la collaboration de l'auteur de cette dernière »1. « L'œuvre composite est la propriété de l'auteur qui l'a réalisée, sous réserve des droits de l'auteur de l'œuvre préexistante »2. L'un des critères déterminants est la dépendance à une œuvre originaire, sans emporter pour autant modification de celle-ci.

L'œuvre dérivée


La notion légale se déduit de son contenu : « Les auteurs de traductions, d'adaptations, transformations ou arrangements des œuvres de l'esprit jouissent de la protection instituée par le présent code sans préjudice des droits de l'auteur de l'œuvre originale. Il en est de même des auteurs d'anthologies ou de recueils d'œuvres ou de données diverses, tels que les bases de données, qui, par le choix ou la disposition des matières, constituent des créations intellectuelles »3.

L'apport du second auteur est différent : il crée ici une nouvelle œuvre en s'appuyant sur l'ancienne. Dans le cas des logiciels FLOS, ce serait notamment une modification du code source d'un logiciel — pour l'adapter ou corriger des erreurs par exemple — ou une traduction du code en un autre langage.

Les dispositions légales liées à la distribution de l'œuvre


Toutes les licences ne couvrent pas les différentes hypothèses de distributions, et seules certaines licences libres de logiciel viennent préciser les modalités, qui concernent le logiciel (en tant que code objet et code source,) et sa licence. Il est ici nécessaire de se reporter à chaque licence (certaines licences viennent aussi encadrer les interfaces interactives des logiciels, comme la GNU GPL).

Néanmoins, d'autres obligations, légales celles-ci, viennent encadrer la distribution du logiciel.


En France, dès lors que l'activité est assimilée à du commerce électronique4, la LCEN (Loi pour la Confiance dans l'Économie Numérique) impose une série de contraintes sur la façon dont il faut s'assurer du consentement du licencié :

  • Certaines informations doivent être communiquées, en ce qui concerne le concédant :
    • nom et prénom pour une personne physique, ainsi que raison sociale pour une personne morale ;
    • son adresse, courrier électronique, et numéro de téléphone ;
    • en cas d'inscription au RCS : son numéro d'immatriculation, son capital social, et l'adresse de son siège ;
    • son numéro individuel d'identification en cas d'assujettissement à la TVA ;
    • en cas d'activité soumise à un régime d'autorisation, le nom et l'adresse de l'autorité ayant délivré celle-ci ;
    • pour un membre d'une profession réglementée, les informations sur celle-ci.
  • S'ajoutent à ceci un processus de contractualisation obligatoire pour ceux qui agissent à titre professionnel, et conseillé pour les autres5. Ainsi, l'accès au logiciel doit être conditionné, au minimum, à la lecture et à l'acceptation de ses termes :
    • la licence doit être visible sur le site où est téléchargé le logiciel ;
    • l'utilisateur doit cliquer sur un bouton exprimant son acceptation des termes (du type « J'accepte les termes de la licence XXX dont j'ai pris connaissance ») ;
    • une nouvelle fenêtre doit s'afficher pour préciser qu'il télécharge une œuvre soumise à une licence particulière, accompagnée d'une présentation succincte du logiciel ;
    • le contrat est formé par la validation par un clic (du type « J'accepte »).

Les contraintes liées à la personne de l'auteur


L'œuvre d'un mineur


L'auteur est celui qui crée l'œuvre originale : enfant, adulte, peu importe. La question est ensuite de savoir qui peut décider de la soumission de l'œuvre sous licence libre (ou tout autre contrat de droit d'auteur) : enfant ou représentant légal ?

La réponse est en deux temps : il convient en effet de distinguer droit moral et droit patrimonial...

  • En tant qu'auteur, le contrat est soumis à l'autorisation par écrit de l'auteur lui-même : c'est une disposition protectrice qui trouve sa source dans le droit moral de divulgation/destination de l'auteur.
  • Mais, en tant qu'incapable mineur, l'enfant ne peut pas exploiter son œuvre (ou en disposer autrement) : c'est un engagement qui dépasse les seuls actes de la vie courante, et qui doit donc être confié à ces représentants.

Ainsi, pour mettre sous licence libre l'œuvre d'un mineur (ou d'un quelconque incapable), il faut réunir les deux signatures : celle de l'auteur et celle de son représentant

L'œuvre d'un majeur


Majeur en tutelle


L'application est vraisemblablement la même en ce qui concerne les majeurs sous tutelle (et leur tuteur) que pour les mineurs.

Majeur en curatelle


Un majeur en curatelle peut librement consentir des licences (libres ou non) sur ses créations (avec l'insécurité qui caractérise néanmoins sa situation, cesdits actes pouvant d'autant plus facilement être annulés par la suite qu'ils sont considérés comme étant faits à titre gratuit...).

Les Brevets Logiciels


Même s'ils sont en principe impossible à déposer en Europe, nous vous invitons à consulter la page dédiée aux Brevets Logiciels.

  • 1. Article L 113-2 alinéa 2 CPI.
  • 2. Article L 113-4 CPI.
  • 3. Article L 112-3 CPI. La définition américaine est par ailleurs assez proche de la nôtre : « A "derivative work" is a work based upon one or more preexisting works, such as a translation, musical arrangement, dramatization, fictionalization, motion picture version, sound recording, art reproduction, abridgment, condensation, or any other form in which a work may be recast, transformed, or adapted. A work consisting of editorial revisions, annotations, elaborations, or other modifications which, as a whole, represent an original work of authorship, is a "derivative work". » (The Copyright Act, art 17 U.S.C. §101)
  • 4. Article 14 : « le commerce électronique est l'activité économique par laquelle une personne propose ou assure à distance et par voie électronique la fourniture de biens ou de services »
  • 5. Article 25 LCEN, notamment 1369-1 CCiv

L'association Veni, Vidi, Libri

L'association Veni, Vidi, Libri a pour objectif de promouvoir les licences libres ainsi que de faciliter le passage de créations sous licence libre.

À qui s'adresse ce site ?

  • Aux auteurs qui se demandent quelle licence choisir pour leur création ;
  • Aux auteurs qui ne connaissent pas le logiciel libre et les licences libres ;
  • Aux utilisateurs de créations libres comme propriétaires ;
  • À tout ceux qui veulent en savoir plus sur les licences libres ;
  • À tout le monde.

Le contenu

Vous souhaitez découvrir les licences libres afin de faire votre choix en connaissance de cause ? Nous vous présentons le concept même de licence libre, ainsi qu'une description et une analyse des licences les plus courantes.
Le choix d'une licence libre est bien souvent philosophique. Mais il implique également des contraintes incontournables, que ce soit du point de vue légal, contractuel, technique ou même éthique. Nous en faisons le tour d'horizon afin de vous laisser toutes les cartes en mains.

Votre choix est fait ? Bravo ! Voyons maintenant comment libérer concrètement votre création. Des témoignages d'autres développeurs qui ont déjà fait le grand bond vous guideront dans ce labyrinthe.

Une fois votre création sous licence libre, tout n'est pas fini ! Il vous faut encore aménager le futur de votre œuvre. Pour cela, il existe des facilités comme les forges (pour les logiciels). Nous vous présentons ici les plus intéressantes.
Veni, Vidi, Libri, est une association loi 1901. Si vous souhaitez en savoir plus sur nous, nous poser une question, nous donner un coup de main, n'hésitez pas à nous contacter !

Les outils

Quelques astuces pour vous aider :
  • Un fil d'ariane au dessus de l'article vous indique les articles parents de celui en cours de lecture ;
  • Les différentes parties du site sont structurées en un "livre" au sein duquel vous pouvez naviguer grâce aux liens figurants à droite du bouquin (en bas de la page) ;
  • Lorsqu'une page vous intéresse, les icônes impression, e-mail et PDF vous fourniront une version optimisée pour l'impression, la possibilité d'envoyer l'URL par e-mail, et la génération d'un document au format PDF ;
  • Un clic sur l'image de la sterne (l'oiseau en haut à gauche) vous renverra sur l'accueil tandis que le logo VVL (en bas du menu) vous amènera à la page de connexion ;
  • Certains termes spécifiques du vocable des logiciels et licences libres sont en verts et soulignés, mettez la souris sur ces derniers pour voir apparaître la définition.

Contribuer au projet

Vous êtes toujours chaleureusement invités à collaborer au projet et il vous suffit pour ceci de créer un compte sur la page idoine (vous pouvez aussi cliquer sur le logo de gauche) et de nous contacter. Nous vous donnerons alors les droits suffisants à toutes les contributions souhaitées !

En quoi les logiciels libres, généralistes ou pédagogiques, sont-ils essentiels aux Pratiques éducatives libres

 #CLOM_REL_Logi

#CLOM_REL_Logi

En quoi les logiciels libres, généralistes ou pédagogiques, sont-ils essentiels aux Pratiques éducatives libres? Que pensez-vous de l'intérêt des services en ligne libres ou loyaux pour les PEL, par exemple concernant les données des apprenants? 

Vous pouvez vous appuyer sur des logiciels ou services que vous utilisez dans votre pratique, en expliquant en quoi les droits accordés par leur licence vous sont utiles. Est-ce que votre institution soutient l'utilisation voire le développement de logiciels libres de REL?

En premier lieu il faut savoir ce qu'est un logiciel libre ?

En quoi les logiciels libres, généralistes ou pédagogiques, sont-ils essentiels aux Pratiques éducatives libres? Que pensez-vous de l'intérêt des services en ligne libres ou loyaux pour les PEL, par exemple concernant les données des apprenants? Vous pouvez vous appuyer sur des logiciels ou services que vous utilisez dans votre pratique, en expliquant en quoi les droits accordés par leur licence vous sont utiles. Est-ce que votre institution soutient l'utilisation voire le développement de logiciels libres de REL?
Publiez votre analyse sous #CLOM_REL_Logi
- See more at: http://rel2014.mooc.ca/semaine04_M1A2.htm#sthash.xkLmSJFo.dpuf

Qu’est-ce qu’un logiciel libre ?

Un logiciel libre est un logiciel dont on possède le code source, et dont la licence permet la libre rediffusion de ces sources éventuellement modifiées. Le simple accès au code source ne suffit pas pour qu’un logiciel puisse être dit « libre », et la gratuité n’a rien à voir avec la liberté. Ainsi, un logiciel libre n’est pas un graticiel ou partagiciel (freeware ou shareware en anglais), et un logiciel dont le code source est disponible n’est pas forcément libre.

Le code source d’un logiciel est un ensemble de fichiers lisibles par un être humain connaissant le langage de programmation dans lequel le logiciel est écrit. Il n’est bien souvent pas utilisable par un ordinateur, mais requiert une étape de compilation qui le transforme en fichier binaire, non lisible par un humain mais exécutable par une machine, et permettant donc d’utiliser un produit fini. Sous forme binaire, compilée, on ne peut plus comprendre comment fonctionne le logiciel, ni le modifier.

Les licences des logiciels libres peuvent être assez nombreuses, la plus célèbre d’entre elles est la Licence Publique Générale, ou GPL. La Free Software Foundation propose une définition très complète de la notion de logiciel libre.

Peut-être est il bon de rappeler qu’aux débuts de l’informatique, la notion de logiciel propriétaire, qu’on a simplement le droit d’exécuter mais en aucun cas d’étudier, de modifier ou de partager librement, n’existait pas. Tout le travail de la Free Software Foundation, depuis 1984, sous l’égide de son fondateur Richard Stallman, a consisté à promouvoir l’informatique libre. Le noyau linux, au coeur du système d’exploitation GNU/Linux, est l’exemple le plus connu de cette démarche. Il permet de faire fonctionner l’ensemble des outils GNU développés par la FSF, comme par exemple le fait de taper ls ou more dans un terminal. D’ailleurs le shell Bash lui même, l’interpréteur de commandes, est un logiciel libre.

La grande majorité des programmes qui permettent le fonctionnement de l’Internet sont aussi des logiciels libres. Envoyer un courriel par exemple, ou taper le nom d’un site dans un navigateur, suppose l’utilisation de logiciels très majoritairement libres, même si l’utilisateur n’en est pas conscient. Ainsi peuvent exister des protocoles communs et des standards ouverts qui empêchent l’appropriation et la fermeture de ce qui est un bien commun.

Quel est l’intérêt du logiciel libre ?

Le logiciel libre offre trois niveaux réels de liberté, en plus du degré zéro offert par le logiciel propriétaire.
  • Degré zéro : la possibilité de lancer le logiciel.
  • Degré un : La liberté de modifier le logiciel pour l’adapter à ses besoins. L’accès au code source est requis.
  • Degré deux : La liberté de partager le logiciel avec autrui, ce qui est assimilé dans le monde du logiciel propriétaire à du piratage, conduisant à intégrer l’idée qu’il est mal d’aider autrui et de partager avec lui.
  • Degré trois : la liberté de distribuer une version modifiée du logiciel et d’en faire profiter tout le monde. L’accès au code source est requis.

Pourquoi le logiciel libre concerne-t-il le milieu enseignant ?

On répète volontiers que ce que savent faire les enseignants, c’est enseigner, qu’ils ne sont pas programmeurs et n’ont pas vocation à se transformer en informaticiens.

D’une part, les distributions grand public de GNU/Linux comprennnent des logiciels compilés et empaquetés facilement utilisables et des liens pointant vers leurs sources ; ces distributions récentes de GNU/Linux permettent à l’utilisateur de se passer de la ligne de commande pour bien des tâches sinon toutes.

Mais surtout, la libre disposition du code source permet à qui sait le faire de modifier un logiciel pour l’adapter à une demande ou un besoin. Ainsi les utilisateurs peuvent bien plus facilement communiquer avec les auteurs des logiciels libres, exprimer leurs attentes et leurs besoins, et faire part de leurs usages aux auteurs des logiciels qu’ils utilisent au quotidien, ce qui ne se produit pas, ou très rarement, avec des logiciels propriétaires dont les éditeurs font souvent payer toute assistance technique.

L’ouverture du code est aussi un gage de perenité, dans la mesure où il est possible à un programmeur de reprendre un logiciel abandonné par son auteur, comme cela se produit fréquemment (on trouvera souvent dans les notices la mention « mainteneur actuel » à coté de celle d’« auteur »).

La mission fondamentale de l’éducation est le partage et l’échange des connaissances, librement consenti et sans contrepartie financière. Cet idéal est à l’évidence bien mieux en phase avec les mécanismes du logiciel libre.

Les logiciels libres génèrent des documents qui sont eux aussi dans des formats libres et ouverts, ce qui est essentiel pour la mise en commun des ressources au sein du système éducatif. Les logiciels propriétaires, au contraire, génèrent le plus souvent des documents dans des formats non pérennes, et souffrent de problèmes majeurs d’incompatibilité entre les différents environnements. Leur disponiblité dans le temps et dans l’espace n’est pas garantie.

Il faut aussi souligner la possibilité de tester des solutions logicielles multiples et ouvertes, sans la contrainte d’un achat préalable. Les ressources offertes par les sites Internet de logiciels libres sont de ce point de vue considérables.

En dernier lieu, soulignons le caractère très peu onéreux des logiciels libres, qui sont souvent gratuits.

Le dossier de l’EPI sur la question du libre en milieu scolaire peut être consulté ici.

Hilaire Fernandes, auteur de DR. Genius, rapporte les anecdotes suivantes :
"Pendant quelques temps, j’ai eu un contributeur de DrGenius qui avait 14-15 ans. Ca été l’occasion pour lui de :

1. Découvrir un logiciel de l’intérieur et même de contribuer au code de façon substantielle.

2. Avoir une idée de ce qu’est le développement coopératif/collaboratif qui est un critère important dans le progrès de la civilisation humaine.

Si le logiciel n’est pas libre, ce n’est pas possible.
C’est ce que j’appelle le meta-enseignement : ce qui n’est pas dans les livres, ce que ne dit pas le professeur, mais qui est pourtant important.

Deuxième exemple, toujours avec DrGenius, j’avais fait il y a 6 mois un filtre pour exporter des figures géométriques en LaTeX. Suite a cela, un enseignant français m’a envoyé plusieurs patchs dont un qui, en se basant sur le filtre LaTeX, ajoutait un filtre d’exportation en EPS. Cela pour régler un problème de l’enseignant qui voulait inclure les figures dans un document Star Office.

Troisième exemple, Georges Khaznadar, professeur français de physique, a créé un gros patch pour Grace de manière à internationaliser ce logiciel et le localiser en français. L’auteur ne l’a pas encore intégré pour diverses raisons, mais peu importe nous avons fait une distribution séparée sous la forme d’un rpm facile a installer (ce n’est pas incompatible) car la licence nous y autorise".

Yves Potin, enseignant dans l’Éducation Nationale, rapporte l’anecdote suivante :
"Un logiciel permet la visualisation de molécules en trois dimensions à partir de fichiers au format .pdb librement téléchargeables sur l’internet. Les ressources en ce domaine sont d’une taille impressionnante et d’un intérêt certain pour la biologie, la physique et la chimie. Notre logiciel s’appelle Rasmol et ne fonctionnait originellement qu’en 256 couleurs, ce qui imposait une procédure peu élégante de redémarrage de l’interface graphique. M. Guislain Picard, enseignant la physique - chimie au lycée français de Berlin, a modifié pour nous les sources de Rasmol qui fonctionne maintenant en 65000 couleurs. Cet accès aux sources des logiciels constitue l’intérêt majeur du logiciel libre, c’en est d’ailleurs la définition, et est même bien plus important que la gratuité qui n’en est qu’une conséquence possible. M. Picard est également auteur de trois logiciels libres pour des travaux pratiques de physique et chimie : Mek, Xem et Lum.
D’autre part, la spontanéité et la qualité de l’aide qu’il est possible de trouver sur l’ Internet est impressionnante dès qu’on se trouve sur le terrain du libre".

Tableau du logiciel libre

 
Sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_logiciels_libres
http://www.tice.ac-versailles.fr/logicielslibres/spip.php?article19

Est-ce que votre institution soutient l'utilisation voire le développement de logiciels libres de REL?

Les centres de formation de par leurs statuts sont obligés de passer par un achat de licence microsoft.

Qui peut bénéficier des tarifs Education ?

Les établissements suivants répondent aux critères requis pour acquérir des produits en Version Education Microsoft ou AE (Academic Edition) dans les programmes indiqués et sont désignés comme des utilisateurs Education autorisés. Microsoft se réserve le droit de réexaminer le statut d’utilisateur Education autorisé pour tout client ou client potentiel.

UTILISATEURS EDUCATION AUTORISES :
PROGRAMMES ELIGIBLES :

A
Établissement d’enseignement

(i)
Un établissement d’enseignement ou un établissement d’enseignement professionnel accrédité par l’administration compétente du pays dans lequel l’établissement d’enseignement a son bureau principal, ou
Produit complet AE
Open Academic
Select Plus Academic
Contrat School
(enseignement primaire ou secondaire uniquement)
Contrat Campus (comprend un nouvel accord de mise en œuvre dans le cadre du Contrat Campus : Accord de Mise en Œuvre de Solutions Education)
(K12 Ed ou Preschool & Higher Ed)
Open Value Subscription – Solutions Education
(K12 Ed ou Preschool & Higher Ed)
Contrat Get Genuine Windows - Education
(ii)
Un établissement / une institution à but non lucratif fournissant à plein temps des services d’enseignement ou de formation et qui est reconnu comme étant non gouvernemental et non universitaire.
Produit complet AE
Open Academic
Select Plus Academic
Contrat Get Genuine
Windows - Education
B
Bureaux administratifs d’un Etablissement d’Enseignement


Les bureaux administratifs locaux, régionaux ou nationaux d’un ou plusieurs des Etablissements d’Enseignement décrit au point A(i) ci-dessus.
Produit complet AE
Open Academic
Select Plus Academic
Contrat School
(enseignement primaire ou secondaire uniquement)Contrat Campus (comprend un nouvel accord de mise en œuvre dans le cadre du Contrat Campus : Accord de Mise en Œuvre de Solutions Education) (K12 Ed ou Preschool & Higher Ed)
Open Value Subscription –
Solutions Education
(K12 Ed ou Preschool & Higher Ed)
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C
Enseignants et employés


Enseignants et employés à temps plein et temps partiel des Etablissements d’Enseignement décrit au point A(i) ci-dessus.
Produit complet AE uniquement
D
Etudiants


Etudiants inscrits à temps plein et temps partiel des Etablissements d’Enseignement décrit au point A(i) ci-dessus et Etudiants inscrits à temps plein des Etablissements d’Enseignement décrit au point A(ii) ci-dessus.
Produit complet AE uniquement
E
Bibliothèques publiques


Une bibliothèque publique offrant gratuitement des services de bibliothèque généraux et habituels à tous les résidents d’une communauté ou d’une collectivité locale.
Produit complet AE
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School Agreement
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F
Musées publics


Un musée public chargé de l’exposition au public d’objets matériels, de manière régulière, dans un but essentiellement éducatif ou esthétique, et employant un personnel qualifié.
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School Agreement
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G
Organisations caritatives


Une organisation caritative à but non lucratif dont la mission est (i) la lutte contre la pauvreté, (ii) le développement de l’éducation, (iii) le développement de l’aide sociale, (iv) le développement de la culture, ou (v) la protection de l’environnement naturel.
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